L‘Ecir.

L’Ecir est un vent d’hiver qui pousse la neige sur les hauts plateaux du massif central. Un mot venant sans doute de l’ancien français ecirada qui signifie tourbillon de neige. Ou alors peut être aussi de sira qui, en occitan, signifie neige poussée par le vent.

Nous, les deux nous conviennent.

Des rencontres…

Parce qu’au fond, c’est bien de cela dont il est question dans ces carnets d’Ecir : toutes ces choses, petites ou grandes, expériences, initiatives, projets, entreprises qui s’agglutinent ici et là et qui finissent un jour par faire boule de neige. On est donc naturellement curieux, ici, de tous ceux qui prennent les contre-allées, les chemins escarpés, ceux qui se mettent en route même si l’orage gronde, qui prennent des risques, inventent, fabriquent, qui organisent, font vivre des idées là où ils se trouvent, créent des lieux de rencontres, des endroits où se mélanger, font confiance à leur imagination, croient en leur bonne étoile…

Tout ce et tous ceux qui nous intéressent, nous…

Prendre le temps….

Alors on aime savoir comment ils mènent leur barque, comment ils ont cheminé, écouter leurs difficultés et leurs projets, leurs rêves et leur quotidien…. c’est et ce sera donc une revue sur les faiseurs partout autour de nous, qui veut prendre le temps d’écouter leur parcours, le temps de comprendre ce qu’ils font, le temps de donner à lire, à voir et à entendre… On conçoit donc ces carnets comme une zone d’échanges qui veut fonctionner sans publicité, sans subvention, que l’envie de partager et de suivre des histoires singulières.

Ici … là bas … un peu plus loin….

On va donc chercher ici, dans le Cantal, puisque c’est là qu’on vit pour la plupart, mais puisque l’Ecir souffle sur une bonne partie du massif central, alors, on ira aussi là bas. On ira même un peu plus loin, si ça nous chante, voir du côté de la burle aux confins de l’Ardèche et la Haute-Loire, du côté du mistral ou du vent d’autan. Parce que les vents ne connaissent pas les frontières et puis surtout parce qu’on pense que le local est aussi fait par ce qui se passe ailleurs…

Raconter des histoires, porter les témoignages…

Plus qu’une communauté géographique donc, on voudrait plutôt, ici, raconter les histoires, porter les témoignages de ceux qui ont une certaine façon de voir, de faire et de vivre, des éclaireurs qui s’activent ici et là, pas loin, pas si loin de nous… Qui sont là.

Comme les flocons de neige qui, poussés par les vents, s’agglutinent autour d’un obstacle et, inexorablement, le contournent ou le surmontent….

On va vous les présenter…